À cette même date en 1990, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait procédé au retrait de l’homosexualité de la liste des maladies mentales. Bien que 33 années se sont écoulées depuis cet événement important, encore trop de milieux de travail ne sont pas ouverts ou inclusifs. On ne peut pas mettre la faute sur le dos des employeurs à chaque coup, mais on peut se demander s’ils pourraient faire partie de la solution.
Avoir un lieu de travail sécuritaire lorsque l’on parle de sécurité physique est dans la norme en 2022. Dès qu’il est question de santé mentale, nous commençons à glisser vers l’inconnu. Malgré de nombreuses campagnes de publicité de la CNEEST au cours des dernières années, nous sommes bien loin d’avoir 100% des lieux de travail qui sont exempts d’homophobie et de transphobie. Les employeurs ont mis en place des politiques contre le harcèlement, mais combien peuvent se vanter d’avoir appliqué des sanctions, mis des dispositifs en place et n’avoir jamais fait preuve de tolérance envers les fautifs.ves.
Je n’en parle pas ici pour faire la morale. Je crois seulement que si tout le monde fait preuve d’ouverture à la différence, peu importe la provenance, nous en sortirons tous gagnants. Soyons ouverts, bienveillants et respectueux.
Sur ce, bonne Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.