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En bleu c’est mieux?

Ce matin, 2 avril, Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, journée sensible pour mon cœur de maman, mais surtout, mon cœur d'entrepreneure. Ce n'est plus un secret, fiston a un trouble du spectre de l'autisme. Cette petite différence ayant eu l'effet d'une bombe dans nos vies, il y a bientôt 4 ans, lorsque le diagnostic est tombé. Nous sommes tous un peu tombés...

Ce matin, 2 avril, Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, journée sensible pour mon cœur de maman, mais surtout, mon cœur d'entrepreneure.

Ce n'est plus un secret, fiston a un trouble du spectre de l'autisme. Cette petite différence ayant eu l'effet d'une bombe dans nos vies, il y a bientôt 4 ans, lorsque le diagnostic est tombé. Nous sommes tous un peu tombés...

J'ai eu la chance de rencontrer des personnes extraordinaires qui ont fait progresser mon Doubidou et m'ont surtout montré que c'était possible de vivre une belle vie remplie d'aventures.

Pourquoi je parle d'autisme ici sur mon blogue en santé et sécurité au travail? Parce que mon fils a allumé une petite étincelle qui est en train de devenir un gros brasier. Parce que je veux être cette personne qui change les choses. Mon slogan d'entreprise en est la preuve: "Sauvons le monde, un travailleur à la fois".

Je ne sais pas encore concrètement où ça me mènera, mais je sais que je peux aider à trois besoins que nous avons au Québec:

1- Les entreprises québécoises dans le milieu manufacturier ont de la difficulté à recruter des gens compétents pour des postes qui sont répétitifs, alors que pour certaines personnes ayant un trouble du spectre de l'autisme, ce serait rassurant.

2- Des gens ayant un trouble du spectre de l'autisme et aptes au travail adapté, il y en a, mais souvent, les milieux de travail manufacturier sont rébarbatifs à les accueillir, car d'un point de vue de la prévention, il s'agit souvent d'un casse-tête. Imaginez un employeur qui a de nombreuses obligations en matière de SST. Il peut être difficile pour lui de penser accueillir une personne ayant un TSA simplement par la peur qu'il ait un accident de travail! Les procédures de travail, le cadenassage, le travail en équipe, les mesures d'urgence ne sont que quelques exemples de ce qui doit être compris par les travailleurs. L'employeur peut le voir comme une charge supplémentaire.

3- Les organismes font un super travail, je leur lève mon chapeau. Par contre, il y a une limite au temps qu'ils peuvent accorder à une personne dans une seule entreprise et ils ne peuvent faire le travail de prévention à la place de l'employeur. Il y a donc un mince manque entre les possibilités de l'organisme à s'ingérer dans la gestion de la prévention chez l'employeur et les connaissances que l'employeur a pour adapter sa prévention.

Je ne sais pas pour vous, mais j'y vois, sans contredit, des possibilités infinies pour permettre à plus d'entreprises manufacturières de combler des postes dans leur entreprise, plus de gens ayant un trouble du spectre de l'autisme pourront travailler et un coup de pouce pour les entreprises et les organismes.

J'étudie depuis plus d'un an au Certificat en trouble du spectre de l'autisme à l'Université du Québec à Rimouski en plus de faire plusieurs formations du côté de Saccade, le Centre d'expertise en Autisme. Mon plus grand rêve: compléter ma maitrise en créant un outils de gestion de la prévention permettant aux entreprises manufacturières d'accueillir sécuritairement des employés ayant un trouble du spectre de l'autisme.

Alors, ça commence à bruler en toi aussi?

P.S. Voici un lien vers une entrevue que j'ai donné cette semaine.

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