La fin de l'été sonne pour plusieurs travailleurs-étudiants le retour aux études. Plusieurs d'entrevous les avez employé pour vous aider à passer au travers d'un surplus de production ou des vacances annuelles de vos employés. Quelques soient les raisons qui vous ont poussé à recourir aux services de jeunes employés, vous avez en eux une mine d'or d'informations pour vous aider à améliorer votre prévention. ...continuer la lecture de "Vos étudiants, vos alliés en prévention!"
Étiquette : premier emploi
Êtes-vous prêts pour le grand ménage du printemps?
Le printemps est censé être arrivé depuis le 21 mars, mais en pratique, nous l’attendons toujours. Le grand ménage débutera sous peu pour plusieurs et bientôt, de nombreuses municipalités et compagnies en aménagement paysager reprendront du service pour verdir nos parcs et nos pelouses.
Dans les faits, de nombreuses tâches sont accomplies de façon quasi routinière et ce, depuis de nombreuses années pour la plupart de ces travailleurs. Ce n’est cependant pas une raison pour ne pas s’intéresser aux méthodes et techniques de travail recommandées. Vous détenez une entreprise paysagiste, vous êtes en charge des travaux dans votre municipalité ou vous aimez entretenir votre terrain?
Voici une mine d’informations que vous vous devez de consulter sur le site du Centre canadien en hygiène et sécurité du travail. La section que je vous présente aujourd’hui aborde plusieurs tâches qui sont effectuées dans des circonstances printanières avec des équipements moteurs. On y parle de la procédure d’utilisation d’un chargeur compact, d’une souffleuse, d'une tondeuse à siège, etc. Il s’agit d’une banque de données tout à fait gratuite que vous pouvez consulter à divers propos. Profitez-en aussi pour vous informer sur d’autres sujets comme les matières dangereuses utilisées au travail.
Dans la vraie vie… pas dans les livres!
Avez-vous déjà travaillé en collaboration avec des gens qui provenaient seulement du milieu universitaire? Des gens qui ont appris de grands concepts qui sont tout à fait logiques et respectables, mais qui ne semblent pas parler le même langage que vous? Vous ont-ils influencé à faire de gros changements qui sont tombés dans l’oubli (syndrome de la tablette)?
À ma sortie du Cégep, suite à un DEC en Techniques policières, j’ai occupé différents postes dans beaucoup de domaines. J’ai fait des biscuits Leclerc dans la défunte usine sur Charest Est à Québec, du tri dans un moulin à scie à St-Hubert-de-Rivière-du-Loup, de l’ameublement de bureaux chez RB tek à St-Romuald, de l’assemblage chez Canimex à Drummondville, etc. Sans parler du travail de ferme avec des vaches laitières, des bouvillons et des porcs. Je ne compte plus les heures que j’ai passées à arpenter les couloirs de l’Usine Kraft à Ville-Mont-Royal, le CHUL de Québec et même les bâtisses de chez Premier Tech à Rivière-du-Loup en tant que simple agent de sécurité ou sergent-patrouilleur. J’ai eu une vie mouvementée et palpitante. J’y ai appris tellement de choses, tellement de méthodes de travail, de visions. J’ai développé au fil du temps mes propres techniques, mes propres pistes de solutions.
N’appréciant pas tout à fait le travail en usine, je me donnais des défis pour en agrémenter les quarts. J’essayais d’apprendre le plus rapidement possible mes tâches. Ensuite, je m’efforçais d’ajuster l’emploi à moi. « Moi » en tant que femme de 5 pieds 4 pouces dans des milieux d’hommes et avec des postes de travail rarement adaptés. Je développais mes propres techniques pour améliorer ma rapidité et me faciliter la tâche. J’ai développé des habiletés à plusieurs niveaux, tant en productivité qu’en santé et sécurité au travail. Ayant un bagage provenant de mes études en techniques policières, je cherchais toujours à comprendre le comment du pourquoi. J’ « enquêtais » pour trouver les meilleures pistes de solutions. Mes superviseurs comprenaient rapidement que je pouvais apprendre la majorité des tâches dans les usines et y mettre tout mon cœur et mon énergie. J’ai pu assimiler en 5 ans plus de 50 postes de travail et les tâches s’y rattachant.
Quand j’y repense aujourd’hui, mes cours universitaires ont été bien pratiques pour m’apprendre à nommer mes expériences vécues à l’aide de concepts théoriques, mais rien ne pourra m’enlever mon bagage de vie. J’ai plein d’anecdotes et de moments-clés à partager. Il ne me reste plus qu’à m’asseoir confortablement à mon clavier…
Nos jeunes, notre avenir!?!
Depuis plusieurs années, la CSST tente de nous sensibiliser à l’importance de la santé et sécurité au travail ainsi que dans la vie de tous les jours. En tant qu’adultes, nous comprenons les enjeux reliés à de mauvaises pratiques au travail. Même si, parfois les risques identifiés par les inspecteurs nous semblent tirés par les cheveux, nous approuvons dans la majorité des cas.
La société d’aujourd’hui nous donne plusieurs lignes de conduite. Malheureusement, les habitudes de vie sont difficiles à changer. Il semble que nous aimons nos vielles habitudes. Combien de fois je peux entendre : « Ça fait 25 ans que ça fonctionne comme ça et il est jamais rien arrivé! ».
Je suis donc enthousiaste à l’idée que la CSST s’intéresse de plus en plus à nos générations futures, à nos prochains « travailleurs ». Elle nous présente la version améliorée du Défi prévention jeunesse en milieu scolaire proposant désormais un nouveau volet axé sur le monde du travail intitulé Sécurité Premier emploi. De plus, chaque projet accepté peut bénéficier d’une aide financière pouvant atteindre 300 $.
Je souhaite à tous les professeurs et élèves de relever le Défi prévention jeunesse et les remercie de collaborer à l’amélioration de la prévention chez les générations futures.