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La période d’été en entreprise est souvent un moment où les patrons doivent composer avec le nombre d’absences élevé dû aux vacances annuelles, aux étudiants embauchés et à la réorganisation des postes de travail selon les employés restants.

La période d’été en entreprise est souvent un moment où les patrons doivent composer avec le nombre d’absences élevé dû aux vacances annuelles, aux étudiants embauchés et à la réorganisation des postes de travail selon les employés restants.

Il s’agit d’une période difficile à gérer tant au niveau de l’efficacité et de la rentabilité. Cependant, pour une personne comme moi, il s’agit du meilleur moment dans l’année pour évaluer les postes de travail, la complexité des tâches à effectuer et la facilité de remplacement d’un employé régulier à un poste donné.

En d’autres mots, les employés qui exercent des fonctions inhabituelles deviennent une source d’information exceptionnelle sur les lacunes d’un poste, les procédures qui sont trop complexes, le manque de sécurité, etc.

Voyez-vous où je veux en venir?

Un employé placé temporairement à un poste n’a pas pris d’habitudes. Il n’a pas les « trucs » des anciens pour « sauver » du temps. Souvent, il n’a pas eu plus de quelques minutes de formation et il fera au meilleur de sa connaissance. Bref, il aura des difficultés à surmonter, il se cognera si quelque chose est mal placé, il aura mal partout si sa position n’est pas ergonomique, etc.

Pensez-y, au lieu de détester les vacances de vos employés, voyez-les comme un moyen d’améliorer vos postes de travail, vos procédures et votre performance en santé et sécurité au travail.

 

Il n’est pas rare d’entendre des employés se demander qu’est-ce que ça va donner de faire des efforts en santé et sécurité au travail. Les réponses sont nombreuses allant d’un endroit plus sécuritaire exempt d’accidents, à un milieu où il est plaisant de travailler.

Il n’est pas rare d’entendre des employés se demander qu’est-ce que ça va donner de faire des efforts en santé et sécurité au travail. Les réponses sont nombreuses allant d’un endroit plus sécuritaire exempt d’accidents, à un milieu où il est plaisant de travailler. Des concepts qui sont très importants, mais qui demeurent des concepts. Pour un employé, un accident ça n’arrive qu’aux autres. Depuis le temps qu’il travaille là, il n’en a pas encore eu. Comment motiver vos employés? J’ai développé des petites choses chez mes clients qui ne coûtent rien à eux et qui motivent les employés. Voici quelques exemples : ...continuer la lecture de "Donner pour recevoir au lieu d’exiger"

Tout le monde a un GBS. Certains ne s'en servent pas à sa juste valeur, d'autres en ont un particulièrement développé, mais dans l'ensemble nous pouvons nous y fier sans trop de problèmes.

Tout le monde a un GBS. Certains ne s'en servent pas à sa juste valeur, d'autres en ont un particulièrement développé, mais dans l'ensemble nous pouvons nous y fier sans trop de problèmes.

Pourquoi j'en parle sur un blogue en santé et sécurité au travail? C'est simple. Uniquement en vous fiant à votre jugement, vous trouverez rapidement réponse à la plus grande question en santé et sécurité au travail: est-ce que c'est dangereux? Malgré que ça semble facile à première vue, cette question est la base de tout. Avant même les multiples procédures de travail et règles à respecter, la question de danger doit être résolue.

Quand une situation vous apparaît problématique ou qu'il y a quelque chose qui cloche, il y a généralement un problème. Souvent, vous regardez les gens autour de vous travailler et vous vous dites: "Je ne ferais pas ça comme ça, c'est bien trop dangereux!". Mais au fond, vous ne faites rien. Vous attendez que la solution tombe du ciel.

Avez-vous pensé que si vous suiviez votre jugement, plusieurs situations seraient corrigées et pourraient éviter des accidents? On appelle ça de la Prévention. Il n'est pas nécessaire de connaître l'article du Règlement en santé et sécurité au travail qui s'applique pour s'apercevoir que la situation à un potentiel de risque non négligeable ni d'être une conseillère en santé et sécurité. Vous avez simplement besoin de suivre votre jugement.

Avez-vous confiance en votre jugement? Pouvez-vous faire confiance à votre GBS?

 

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La campagne publicitaire mise en ligne par la CSST le 29 mars dernier est encore une fois spectaculaire. Dans un message de 15 secondes, on y apprend qu’un québécois décède à tous les 4 jours. Nous avons aussi eu droit à un 60 secondes avec Claude Legault qui nous tire presqu’une larme avec le décès d’un confrère et ses répercussions. Certains diront que ces campagnes sont trop flamboyantes, d’autres qu’elles font réfléchir.

Qu’en pensez-vous?

Pour ma part, je crois que quel que soit le moyen, le plus important est le message. Depuis quelques années, les accidents de travail sont en baisse. Malgré des statistiques intéressantes, je persiste à croire qu’un seul accident est déjà un accident de trop. Oublions tous ces éléments spectaculaires qui nous sont présentés et revenons à la base.

La prévention sera toujours le meilleur moyen de diminuer le nombre d’accidents et même de décès. Peu importe la pub que vous regarderez, si vous n’apportez aucun changement à vos méthodes de travail ou dans vos entreprises, vous ne pourrez réduire les risques.

Alors, qu’attendez-vous pour faire les changements appropriés?

En cette journée de St-Valentin, il est question d’amour n’est-ce pas? Qu’est-ce que l’amour vient faire avec la santé et la sécurité au travail? C’est assez simple. Aimez-vous assez les gens qui vous entourent pour leur fournir un monde sécuritaire?

En cette journée de St-Valentin, il est question d’amour n’est-ce pas? Qu’est-ce que l’amour vient faire avec la santé et la sécurité au travail? C’est assez simple. Aimez-vous assez les gens qui vous entourent pour leur fournir un monde sécuritaire?

La santé et sécurité au travail se vit principalement dans les entreprises, mais à la base,  on retrouve les mêmes principes de santé et de sécurité. Dans la vie de tous les jours, de nombreuses situations peuvent représenter un risque pour nous. Par exemple, lorsque je fais des travaux chez moi, cela n’a rien à voir avec une entreprise, je porte mes lunettes lorsque la situation l’exige. Je fais même des entretiens préventifs sur mes outils.

Vous pensez sans doute que je suis conseillère en SST et que c’est normal que je transpose mes connaissances dans mon quotidien. Mais non, je le fais parce que j’ai réalisé que des outils bien entretenus vont durer plus longtemps et ne me lâcheront pas au moment de les utiliser. Je prends grand soin d’utiliser le bon outil pour la bonne tâche. J’avoue que je rappelle souvent ce concept aux travailleurs en entreprise et je peux remarquer que les outils ont vraiment une fonction qui leur est propre. Bien utilisés, permettent de sauver du temps et surtout, ils dureront plus longtemps.

Je crois qu’aujourd’hui, ce que je retiens le plus, c’est qu’il y a un effet bénéfique à prendre soin de ma santé et de ma sécurité quotidiennement : mes travaux avancent rapidement, se font plus facilement et mes outils me serviront encore longtemps. Je pourrai toujours me coucher le soir en me disant que j’ai tout mis en œuvre pour protéger ma famille, ma santé et ma sécurité. Et vous?

Avez-vous déjà travaillé en collaboration avec des gens qui provenaient seulement du milieu universitaire? Des gens qui ont appris de grands concepts qui sont tout à fait logiques et respectables, mais qui ne semblent pas parler le même langage que vous? Vous ont-ils influencé à faire de gros changements qui sont tombés dans l’oubli (syndrome de la tablette)?

Avez-vous déjà travaillé en collaboration avec des gens qui provenaient seulement du milieu universitaire? Des gens qui ont appris de grands concepts qui sont tout à fait logiques et respectables, mais qui ne semblent pas parler le même langage que vous? Vous ont-ils influencé à faire de gros changements qui sont tombés dans l’oubli (syndrome de la tablette)?

À ma sortie du Cégep, suite à un DEC en Techniques policières, j’ai occupé différents postes dans beaucoup de domaines. J’ai fait des biscuits Leclerc dans la défunte usine sur Charest Est à Québec, du tri dans un moulin à scie à St-Hubert-de-Rivière-du-Loup, de l’ameublement de bureaux chez RB tek à St-Romuald, de l’assemblage chez Canimex à Drummondville, etc. Sans parler du travail de ferme avec des vaches laitières, des bouvillons et des porcs. Je ne compte plus les heures que j’ai passées à arpenter les couloirs de l’Usine Kraft à Ville-Mont-Royal, le CHUL de Québec et même les bâtisses de chez Premier Tech à Rivière-du-Loup en tant que simple agent de sécurité ou sergent-patrouilleur. J’ai eu une vie mouvementée et palpitante. J’y ai appris tellement de choses, tellement de méthodes de travail, de visions. J’ai développé au fil du temps mes propres techniques, mes propres pistes de solutions.

N’appréciant pas tout à fait le travail en usine, je me donnais des défis pour en agrémenter les quarts. J’essayais d’apprendre le plus rapidement possible mes tâches. Ensuite, je m’efforçais d’ajuster l’emploi à moi. « Moi » en tant que femme de 5 pieds 4 pouces dans des milieux d’hommes et avec des postes de travail rarement adaptés. Je développais mes propres techniques pour améliorer ma rapidité et me faciliter la tâche. J’ai développé des habiletés à plusieurs niveaux, tant en productivité qu’en santé et sécurité au travail. Ayant un bagage provenant de mes études en techniques policières, je cherchais toujours à comprendre le comment du pourquoi. J’ « enquêtais » pour trouver les meilleures pistes de solutions. Mes superviseurs comprenaient rapidement que je pouvais apprendre la majorité des tâches dans les usines et y mettre tout mon cœur et mon énergie. J’ai pu assimiler en 5 ans plus de 50 postes de travail et les tâches s’y rattachant.

Quand j’y repense aujourd’hui, mes cours universitaires ont été bien pratiques pour m’apprendre à  nommer mes expériences vécues à l’aide de concepts théoriques, mais rien ne pourra m’enlever mon bagage de vie. J’ai plein d’anecdotes et de moments-clés à partager. Il ne me reste plus qu’à m’asseoir confortablement à mon clavier…

Avez-vous déjà pris le temps de penser aux répercussions d’un accident de travail? Est-ce que seulement votre travail en souffrira ou bien si tout votre entourage sera affecté?

Avez-vous déjà pris le temps de penser aux répercussions d’un accident de travail? Est-ce que seulement votre travail en souffrira ou bien si tout votre entourage sera affecté?

Disons que vous travaillez sur une chaîne d’abattage, par exemple. Tout d’abord, vous êtes victime d’un accident de travail. Vous avez été blessé durant vos fonctions. Vos blessures peuvent occasionner des séquelles permanentes et même la mort. Que ferez-vous si vous ne pouvez plus effectuer vos tâches? Le travail en usine est un travail très exigeant physiquement. Pourrez-vous retrouver vos fonctions? Vous devrez peut-être vous replacer dans un autre métier ou même retourner aux études. Ce qui n’est pas toujours facile après plusieurs années sur le marché du travail.

De plus, sur une chaîne d’abattage, le travail d’équipe est très important. La vitesse du plus lent détermine la rapidité de la chaîne. La personne qui vous remplace n’est peut-être pas aussi rapide que vous; elle aura peut-être besoin de formation. Si votre équipe est payée au rendement, comment vos collègues réagiront-ils? Avez-vous pensé que votre accident a des répercussions sur toutes les personnes de votre milieu de travail? Un collègue de travail est souvent un ami. Voir un ami subir un accident est très difficile pour une personne. Vos collègues peuvent donc devenir craintifs au travail et éprouver un grand niveau de stress.

Finalement, à la maison, votre conjoint ou votre conjointe devra pallier le vide que vous laissez dans les tâches ménagères en plus de devoir vous aider. Qui ira chercher les enfants à la garderie? Qui fera l’épicerie? Qui conduira les enfants à la natation? Arrêtez-vous un instant pour penser à l’organisation de la vie familiale. Une personne confrontée à un accident de travail devra réorganiser sa vie, celle de son conjoint ou de sa conjointe ainsi que celle de ses enfants. Cela, sans parler des écarts financiers à combler.

Alors, de grâce, pensez prévention! Utilisez les outils et documents mis à votre disposition, et lorsque vous désirez prendre un raccourci mettant votre intégrité physique en danger, gardez en tête tous les impacts du geste que vous vous apprêtez à poser.

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Tous ceux qui ont une entreprise ou qui ont eu affaire avec la CSST dans les dernières années savent que la sécurité des machines est de plus en plus importante. Est-ce un concept pour faire de l’argent? Un moyen pour la CSST de vous embêter? Ou tout simplement une perte de temps qui vous cause des maux de tête?

Tous ceux qui ont une entreprise ou qui ont eu affaire avec la CSST dans les dernières années savent que la sécurité des machines est de plus en plus importante. Est-ce un concept pour faire de l’argent? Un moyen pour la CSST de vous embêter? Ou tout simplement une perte de temps qui vous cause des maux de tête?

Plus qu’une simple campagne de prévention, la sécurité des machines doit faire partie de vos préoccupations les plus importantes. Soyez conscient qu’un accident entraînant une amputation d’un membre ou même la mort est irréversible. Ne soyez pas de ceux qui utilisent la phrase : «  On aurait donc dû… ».

Sur le site de la CSST, de nombreux outils peuvent vous être utiles pour vérifier la sécurité de vos équipements. Le plus simple d’utilisation est le sécurimètre qui remplace en quelque sorte un doigt. Vous pouvez alors vous en servir pour vous assurer qu’aucun doigt ne peut se rendre à la source de danger. Si un danger est alors rencontrer, vous devez installer un dispositif de protection. Faites preuve d’imagination et surtout, soyez conscient que ce n’est pas le prix qui garantie l’efficacité d’un garde. Les meilleures idées sont souvent celles qui ne coûtent presque rien.

Depuis que vous travaillez dans l’entreprise qui vous a engagé, vous êtes soumis à un nombre croissant d’irritants. Ces irritants, petits ou grands, font que vous trouve vos journées de plus en plus longues.

Depuis que vous travaillez dans l’entreprise qui vous a engagé, vous êtes soumis à un nombre croissant d’irritants. Ces irritants, petits ou grands, font que vous trouvez vos journées de plus en plus longues.

À qui parlez-vous de ces problèmes? Êtes-vous du genre à en discuter avec votre conjoint(e), vos ami(e)s, votre parenté, mais surtout pas avec votre patron?

J’ai eu à travailler très souvent avec des gens qui éprouvaient un problème de sécurité à leur poste de travail, qui en étaient conscients, mais qui n’osaient pas en parler.

Prenez donc deux petites minutes pour échanger avec votre supérieur sur les irritants que vous vivez. Vous êtes la personne la mieux placée pour suggérer des modifications et des améliorations à votre station de travail. Votre patron a besoin de votre opinion et de vos idées pour prendre conscience de votre vécu en entreprise, et apporter les correctifs qui s’imposent et vous rendront la vie plus facile.

Votre patron et vous sortirez gagnants de cette relation d’aide.

Êtes-vous le type de patron qui reste assis à son bureau pour trouver des solutions? Êtes-vous du genre à passer vos nuits à la maison à chercher comment résoudre un problème de sécurité concernant une machine, par exemple?

Êtes-vous le type de patron qui reste assis à son bureau pour trouver des solutions? Êtes-vous du genre à passer vos nuits à la maison à chercher comment résoudre un problème de sécurité concernant une machine, par exemple? Avez-vous déjà pensé au fait que ce sont vos employés qui utilisent les équipements?

En effet, ce sont vos employés qui réalisent la production. Ils travaillent avec des machines tout en devant répondre à vos exigences et à celles des clients. Ils font tout ce qui est possible pour effectuer chaque tâche rapidement et de manière sécuritaire. De ce fait, c’est leur vie qui est en danger, s’il y a un problème de santé et/ou de sécurité au sein de votre entreprise.

Prenez donc quelques minutes, régulièrement, pour constater ce qui se passe sur le plancher de production. Prenez le pouls de vos employés. Écoutez ce qu’ils vous disent. Au début, il y aura de la réticence ou de la résistance de leur part, surtout s’ils ne vous voient qu’à l’occasion de mauvaises nouvelles. Ils vous feront surtout part de leurs plaintes et de leurs doléances. Mais après quelque temps, ce sont ces mêmes employés qui fourniront les solutions à vos problèmes. Pourquoi? Parce qu’ils connaissent l’environnement de travail et qu’ils y sont confrontés tous les jours. Leurs solutions sont souvent peu coûteuses, faciles à mettre en application. Surtout, ils les utiliseront sans problème car ce sont leurs idées qui sont mises en application.

Vos employés sont la clé de votre réussite en santé et sécurité au travail. Impliquez-les dans la résolution de problèmes et vous serez sans doute surpris des résultats!