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Tout le monde a un GBS. Certains ne s'en servent pas à sa juste valeur, d'autres en ont un particulièrement développé, mais dans l'ensemble nous pouvons nous y fier sans trop de problèmes.

Tout le monde a un GBS. Certains ne s'en servent pas à sa juste valeur, d'autres en ont un particulièrement développé, mais dans l'ensemble nous pouvons nous y fier sans trop de problèmes.

Pourquoi j'en parle sur un blogue en santé et sécurité au travail? C'est simple. Uniquement en vous fiant à votre jugement, vous trouverez rapidement réponse à la plus grande question en santé et sécurité au travail: est-ce que c'est dangereux? Malgré que ça semble facile à première vue, cette question est la base de tout. Avant même les multiples procédures de travail et règles à respecter, la question de danger doit être résolue.

Quand une situation vous apparaît problématique ou qu'il y a quelque chose qui cloche, il y a généralement un problème. Souvent, vous regardez les gens autour de vous travailler et vous vous dites: "Je ne ferais pas ça comme ça, c'est bien trop dangereux!". Mais au fond, vous ne faites rien. Vous attendez que la solution tombe du ciel.

Avez-vous pensé que si vous suiviez votre jugement, plusieurs situations seraient corrigées et pourraient éviter des accidents? On appelle ça de la Prévention. Il n'est pas nécessaire de connaître l'article du Règlement en santé et sécurité au travail qui s'applique pour s'apercevoir que la situation à un potentiel de risque non négligeable ni d'être une conseillère en santé et sécurité. Vous avez simplement besoin de suivre votre jugement.

Avez-vous confiance en votre jugement? Pouvez-vous faire confiance à votre GBS?

 

Le printemps est censé être arrivé depuis le 21 mars, mais en pratique, nous l’attendons toujours. Le grand ménage débutera sous peu pour plusieurs et bientôt, de nombreuses municipalités et compagnies en aménagement paysager reprendront du service pour verdir nos parcs et nos pelouses.

Le printemps est censé être arrivé depuis le 21 mars, mais en pratique, nous l’attendons toujours. Le grand ménage débutera sous peu pour plusieurs et bientôt, de nombreuses municipalités et compagnies en aménagement paysager reprendront du service pour verdir nos parcs et nos pelouses.

Dans les faits, de nombreuses tâches sont accomplies de façon quasi routinière et ce, depuis de nombreuses années pour la plupart de ces travailleurs. Ce n’est cependant pas une raison pour ne pas s’intéresser aux méthodes et techniques de travail recommandées. Vous détenez une entreprise paysagiste, vous êtes en charge des travaux dans votre municipalité ou vous aimez entretenir votre terrain?

Voici une mine d’informations que vous vous devez de consulter sur le site du Centre canadien en hygiène et sécurité du travail. La section que je vous présente aujourd’hui aborde plusieurs tâches qui sont effectuées dans des circonstances printanières avec des équipements moteurs. On y parle de la procédure d’utilisation d’un chargeur compact, d’une souffleuse, d'une tondeuse à siège, etc. Il s’agit d’une banque de données tout à fait gratuite que vous pouvez consulter à divers propos. Profitez-en aussi pour vous informer sur d’autres sujets comme les matières dangereuses utilisées au travail.

Avez-vous déjà travaillé en collaboration avec des gens qui provenaient seulement du milieu universitaire? Des gens qui ont appris de grands concepts qui sont tout à fait logiques et respectables, mais qui ne semblent pas parler le même langage que vous? Vous ont-ils influencé à faire de gros changements qui sont tombés dans l’oubli (syndrome de la tablette)?

Avez-vous déjà travaillé en collaboration avec des gens qui provenaient seulement du milieu universitaire? Des gens qui ont appris de grands concepts qui sont tout à fait logiques et respectables, mais qui ne semblent pas parler le même langage que vous? Vous ont-ils influencé à faire de gros changements qui sont tombés dans l’oubli (syndrome de la tablette)?

À ma sortie du Cégep, suite à un DEC en Techniques policières, j’ai occupé différents postes dans beaucoup de domaines. J’ai fait des biscuits Leclerc dans la défunte usine sur Charest Est à Québec, du tri dans un moulin à scie à St-Hubert-de-Rivière-du-Loup, de l’ameublement de bureaux chez RB tek à St-Romuald, de l’assemblage chez Canimex à Drummondville, etc. Sans parler du travail de ferme avec des vaches laitières, des bouvillons et des porcs. Je ne compte plus les heures que j’ai passées à arpenter les couloirs de l’Usine Kraft à Ville-Mont-Royal, le CHUL de Québec et même les bâtisses de chez Premier Tech à Rivière-du-Loup en tant que simple agent de sécurité ou sergent-patrouilleur. J’ai eu une vie mouvementée et palpitante. J’y ai appris tellement de choses, tellement de méthodes de travail, de visions. J’ai développé au fil du temps mes propres techniques, mes propres pistes de solutions.

N’appréciant pas tout à fait le travail en usine, je me donnais des défis pour en agrémenter les quarts. J’essayais d’apprendre le plus rapidement possible mes tâches. Ensuite, je m’efforçais d’ajuster l’emploi à moi. « Moi » en tant que femme de 5 pieds 4 pouces dans des milieux d’hommes et avec des postes de travail rarement adaptés. Je développais mes propres techniques pour améliorer ma rapidité et me faciliter la tâche. J’ai développé des habiletés à plusieurs niveaux, tant en productivité qu’en santé et sécurité au travail. Ayant un bagage provenant de mes études en techniques policières, je cherchais toujours à comprendre le comment du pourquoi. J’ « enquêtais » pour trouver les meilleures pistes de solutions. Mes superviseurs comprenaient rapidement que je pouvais apprendre la majorité des tâches dans les usines et y mettre tout mon cœur et mon énergie. J’ai pu assimiler en 5 ans plus de 50 postes de travail et les tâches s’y rattachant.

Quand j’y repense aujourd’hui, mes cours universitaires ont été bien pratiques pour m’apprendre à  nommer mes expériences vécues à l’aide de concepts théoriques, mais rien ne pourra m’enlever mon bagage de vie. J’ai plein d’anecdotes et de moments-clés à partager. Il ne me reste plus qu’à m’asseoir confortablement à mon clavier…

Depuis que vous travaillez dans l’entreprise qui vous a engagé, vous êtes soumis à un nombre croissant d’irritants. Ces irritants, petits ou grands, font que vous trouve vos journées de plus en plus longues.

Depuis que vous travaillez dans l’entreprise qui vous a engagé, vous êtes soumis à un nombre croissant d’irritants. Ces irritants, petits ou grands, font que vous trouvez vos journées de plus en plus longues.

À qui parlez-vous de ces problèmes? Êtes-vous du genre à en discuter avec votre conjoint(e), vos ami(e)s, votre parenté, mais surtout pas avec votre patron?

J’ai eu à travailler très souvent avec des gens qui éprouvaient un problème de sécurité à leur poste de travail, qui en étaient conscients, mais qui n’osaient pas en parler.

Prenez donc deux petites minutes pour échanger avec votre supérieur sur les irritants que vous vivez. Vous êtes la personne la mieux placée pour suggérer des modifications et des améliorations à votre station de travail. Votre patron a besoin de votre opinion et de vos idées pour prendre conscience de votre vécu en entreprise, et apporter les correctifs qui s’imposent et vous rendront la vie plus facile.

Votre patron et vous sortirez gagnants de cette relation d’aide.

Êtes-vous le type de patron qui reste assis à son bureau pour trouver des solutions? Êtes-vous du genre à passer vos nuits à la maison à chercher comment résoudre un problème de sécurité concernant une machine, par exemple?

Êtes-vous le type de patron qui reste assis à son bureau pour trouver des solutions? Êtes-vous du genre à passer vos nuits à la maison à chercher comment résoudre un problème de sécurité concernant une machine, par exemple? Avez-vous déjà pensé au fait que ce sont vos employés qui utilisent les équipements?

En effet, ce sont vos employés qui réalisent la production. Ils travaillent avec des machines tout en devant répondre à vos exigences et à celles des clients. Ils font tout ce qui est possible pour effectuer chaque tâche rapidement et de manière sécuritaire. De ce fait, c’est leur vie qui est en danger, s’il y a un problème de santé et/ou de sécurité au sein de votre entreprise.

Prenez donc quelques minutes, régulièrement, pour constater ce qui se passe sur le plancher de production. Prenez le pouls de vos employés. Écoutez ce qu’ils vous disent. Au début, il y aura de la réticence ou de la résistance de leur part, surtout s’ils ne vous voient qu’à l’occasion de mauvaises nouvelles. Ils vous feront surtout part de leurs plaintes et de leurs doléances. Mais après quelque temps, ce sont ces mêmes employés qui fourniront les solutions à vos problèmes. Pourquoi? Parce qu’ils connaissent l’environnement de travail et qu’ils y sont confrontés tous les jours. Leurs solutions sont souvent peu coûteuses, faciles à mettre en application. Surtout, ils les utiliseront sans problème car ce sont leurs idées qui sont mises en application.

Vos employés sont la clé de votre réussite en santé et sécurité au travail. Impliquez-les dans la résolution de problèmes et vous serez sans doute surpris des résultats!

De nos jours, les entreprises cherchent différents moyens pour se distinguer de la concurrence, autant pour ses clients que pour ses employés. Certains, attirés par le gain et le profit, vont tenter d'économiser sur les interventions en santé sécurité au travail (SST). Mais est-ce une bonne stratégie?

De nos jours, les entreprises cherchent différents moyens pour se distinguer de la concurrence, autant pour ses clients que pour ses employés.  Certains, attirés par le gain et le profit, vont tenter d'économiser sur les interventions en santé sécurité au travail (SST).  Mais est-ce une bonne stratégie?

Est-ce que vos employés entrent le cœur léger et avec entrain chaque matin au travail?

Est-ce que vos employés sont aussi passionnés que vous lorsqu'ils parlent de votre entreprise? ...continuer la lecture de "Pourquoi investir dans votre santé et sécurité au travail peut différencier votre entreprise"